L’industrie vinicole n’y a réellement pris son envol qu’au milieu des années 70 lorsque Donald Ziraldo et Karl Kaiser ont obtenu le premier permis d’exploitation vinicole en Ontario en près de 50 ans pour fonder le domaine Inniskillin. Par la suite, l’industrie s’est rapidement développée et la qualité des vins a atteint un niveau de qualité très élevé considérant une tradition vinicole aussi jeune.

Les vins de Niagara ont acquis une première reconnaissance sur la scène internationale en 1991 lorsqu’une bouteille de vin de glace d’Inniskillin a remporté le Grand Prix d’Honneur à Vinexpo, à Bordeaux. Si la région continue de produire aujourd’hui des vins de glace d’une qualité hors du commun, on trouve à Niagara une diversité de vins absolument remarquable. 

La région du Niagara est particulièrement propice à la culture des cépages de climat frais tels que le riesling, le chardonnay, le gamay noir, le pinot noir et le cabernet franc, bien qu’on y dénombre plus de 30 cépages cultivés. Les effets modérateurs des lacs Ontario et Érié et l’influence protectrice de l’escarpement du Niagara, créent une zone de températures modérées pendant les saisons de croissance du printemps et de l’été, ce qui fait du Niagara une région de choix pour la culture de la vigne. 

En 2005, l’industrie reconnaît les différents terroirs de Niagara avec la mise en place de deux appellations régionales Niagara Escarpment et Niagara-on-the-Lake, ainsi que 10 sous-appellations. La région comptabilise de nos jours 88 domaines, 51 dans l’escarpement du Niagara (aussi appelé The Bench) et 37 à Niagara-on-the-Lake.

Mes suggestions de vignobles à visiter

Lors de ma semaine passée dans la région, j’ai eu la chance de visiter 13 producteurs. Voici mes impressions sur chacune de ces visites.

L’escarpement de Niagara

Flat Rock Cellars

Situé au sommet de l’escarpement du Niagara sur l’appellation Twenty Mile Bench, Flat Rock Cellars offre une vue magnifique sur les vignes et le lac Ontario. Le vignoble familial créé en 1999 par Ed Madronich possède 32 hectares de vignes principalement plantées de chardonnay, pinot noir et riesling avec une petite parcelle de gewürztraminer. Le premier millésime commercialisé date de 2003. Tout est fait à la main dans les vignes et le vignoble est par ailleurs certifié durable. De l’arrivée du raisin dans le chai jusqu’à la mise en bouteille, tous les transferts se réalisent par gravité. J’ai eu la chance de déguster une grande partie des vins produits par Flat Rock et je dois dire que les vins sont d’une très grande qualité et plutôt abordables. Amateurs de chardonnay, pinot noir et riesling, une visite à Flat Rock Cellars s’impose! flatrockcellars.com

Westcott Vineyards

Westcott Vineyards est un domaine familial créé par Grant Westcott et Carolyn Hurst. Ils ont planté 10 hectares de vignes de pinot noir et de chardonnay, avec un petit peu de riesling. Le premier millésime date de 2012. En 2018, le domaine a acquis 11 hectares supplémentaires en se portant acquéreur du vignoble Butlers’ Grant. La philosophie du domaine pour faire de grands vins est de produire des raisins de qualité et des faibles rendements et d’être peu interventionniste dans le chai, avec notamment l’usage de levures indigènes pour la fermentation. Les vins sont vinifiés depuis 2018 par Casey Kulczyk, un vrai passionné de chardonnay et de pinot noir. Les pinots et les chardonnay sont vibrants et complexes. Les mousseux de méthode traditionnelle sont également très bons. Un domaine à suivre pour les amateurs de pinot et de chardo. Les prix sont d’ailleurs très raisonnables vu la qualité des vins. westcottvineyards.com

Rennie Estate

Rennie Estate est un domaine créé par Graham Rennie, un homme d’affaires passionné de vin qui a acquis en 1997 un vignoble situé à Beamsville Bench sur l’un des meilleurs emplacements de l’escarpement du Niagara (on y cultivait déjà des vignes au début des années 60). En 1999, Graham décide de replanter du chardonnay, du pinot noir, du cabernet sauvignon, du cabernet franc et du merlot. Le vignoble s’étend aujourd’hui sur environ 20 hectares. Le premier millésime date de 2010. Grand fan des vins produits selon la méthode de l’appassimento, Graham à voyagé en Italie pour s’inspirer des meilleures pratiques en la matière et a ensuite investi en recherche pour développer sa propre chambre de séchage adaptée au climat canadien. Il n’y a pas de chai sur place alors les vins sont produits chez Malivoire non loin de là et également vendus sur place. Les vins sont vinifiés par Shiraz Mottiar, l’oenologue de Malivoire. La production est confidentielle, mais de très grande qualité. J’ai beaucoup aimé le chardonnay et le pinot noir, quand aux rouges d’appassimento ils sont superbes et taillés pour la garde. Des vins à découvrir de toute urgence si vous ne les connaissez pas encore. Et quant à Graham, ce fut vraiment super de faire sa connaissance. C’est un vrai passionné de vin qui est allé au bout de ses rêves pour produire dans son coin des pays des vins uniques! Bravo! rennieestatewinery.com

Tawse

Fondé par l’homme d’affaires Moray Tawse, un grand amateur de pinot noir et de chardonnay bourguignons, Tawse est assurément l’un des domaines viticoles les plus réputés de la région de Niagara. Tawse s’est d’ailleurs  vu décerner le titre d’établissement viticole de l’année à quatre reprises depuis 2010. Le domaine a ouvert ses portes au public en 2005 avec comme objectif de produire des vins de style bourguignon exprimant la quintessence du terroir de l’escarpement de Niagara. Les 80 hectares de vignoble sont conduits en agriculture biologique et biodynamique et les vins certifiés Ecocert. Les rouges sont égrappés avant d’être pressés et les blancs sont délicatement pressés en grappes entières. Les blancs aromatiques sont fermentés en acier inoxydable et les chardonnay en fût de chêne français en utilisant des levures indigènes. Tous les vins rouges sont fermentés dans des fûts de chêne et vieillis dans des fûts de chêne français pendant 12 à 18 mois. L’architecture du chai a été soigneusement conçue pour être respectueuse de l’environnement. Le vin se déplace doucement par gravité au fur et à mesure de son traitement, du pressage à la mise en cave. Un système d’énergie géothermique a permis de réduire de 80% l’utilisation des formes d’énergie traditionnelles. J’ai eu la chance de déguster une grande partie du portfolio de vins produits chez Tawse et je dois dire que l’équilibre et l’élégance sont les fils conducteurs des vins produits par le domaine : de très bons mousseux à un prix très abordable, superbes rieslings et cabernet franc, un très joli gamay ainsi que des chardonnay et pinot noir très élégants de facture bourguignonne. Mention spéciale également pour leur cuvée Meritage, un assemblage de cabernet franc, cabernet sauvignon et merlot. Tawse produit également du cidre et des spiritueux. Un domaine à ne pas manquer lors de votre prochaine visite dans la région de Niagara. tawsewinery.ca

Domaine Queylus

Créé par un groupe de Québécois passionnés de vin (dont l’incontournable Champlain Charest), Queylus produit aujourd’hui parmi les vins les plus recherchés de la région de Niagara. Le premier millésime commercialisé date de 2010. Situé au sommet de l’escarpement du Niagara, le domaine cultive près de 12 hectares de vignes et cultive essentiellement pinot noir, cabernet franc, chardonnay et merlot. Longtemps vinifié par Thomas Bachelder, un des oenologues les plus talentueux et respecté au pays, les vins sont aujourd’hui entre les mains de Kelly Mason et Brooke Husband qui perpétuent l’exceptionnelle qualité des vins produits par Queylus. Les pinot et les chardonnay sont tout simplement superbes (la cuvée Chardonnay la Grande Réserve 2017 cuvée Champlain Charest n’a rien à envier à certains grands crus bourguignons). Quant aux assemblages de type bordelais, ils sont d’une grande élégance. Amateurs de grands vins canadiens, Queylus est à mettre sur votre liste si ce n’est pas déjà fait! queylus.com

Cloudsley Cellars

Cloudsley Cellars a été un de mes véritables coups de cœur. Je connaissais déjà un peu les vins, mais j’ai eu l’occasion lors de ma visite de déguster la gamme au complet. Cloudsley produit parmi les plus délicats chardonnay et pinot noir de l’escarpement du Niagara! Après avoir travaillé pendant de nombreuses années dans l’importation de vins, Adam Lowy a décidé de créer son domaine sur l’appellation Twenty Mile Bench. Grand fan de vins de bourgogne, il a décidé de ne produire que du chardonnay et du pinot noir. Tous les vins sont fermentés en levures indigènes. La gamme de vins est absolument délicieuse. Pureté et élégance sont les deux premiers adjectifs qui me viennent en tête pour décrire les vins d’Adam. Mentions spéciales pour la cuvée Wingfield Vineyard 2018 en chardonnay et la cuvée Parke Vineyard 2018 en pinot noir (mais toute la gamme vaut le détour). cloudsleycellars.com

Leaning Post Wines

Leaning Post Wines est assurément un des principaux coups de cœur de ma visite à Niagara. Le domaine créé par Ilya et Nadia Senchuk, un couple d’origine ukrainienne, produit des vins d’une qualité exceptionnelle avec un minimum d’intervention. Après avoir œuvré comme oenologue durant 12 ans dans la région de Niagara, Ilya a décidé de mettre sur pied avec Nadia un domaine virtuel en 2009 (date du premier millésime) avant d’acheter en 2011 une vieille ferme qu’ils ont rénové et qui leur sert aujourd’hui de chai. Situé à Winona à la limite ouest de la région viticole de Niagara, Leaning Post a ouvert ses portes au public en 2013. Il produit aujourd’hui des vins provenant de différentes appellations : Lincoln Lakeshore, St Davids Bench, Twenty Mile Bench, Beamsville Bench et Niagara Lakeshore. J’ai vraiment été impressionné par l’ensemble des vins dégustés et par le côté constamment innovateur d’Ilya : les chardonnay et pinot noir sont superbes, les riesling complexes, notamment la cuvée The Geek, les gamays d’une grande gourmandise. J’ai aussi été absolument charmé par la syrah, qui ne devrait pas rougir de la comparaison avec des jolis crus issus de Côte-Rôtie dans le nord de la Vallée du Rhône. Vous l’aurez compris, je n’ai que des belles choses à dire sur Leaning Post Wines, des vignerons authentiques et attachants, une philosophie dans les vignes et dans le chai irréprochable, un désir d’innover sans cesse renouvelé (Ilya m’a confié avoir planté des vignes de Dolcetto, bien hâte de voir ce que cela va donner!!!) et des vins vibrants et remplis de caractère. À découvrir de toute urgence si vous avez la chance de tomber sur une de leurs bouteilles ou encore mieux d’aller leur rendre visite! leaningpostwines.com

La région de Niagara on-the-Lake

Ravine Vineyard

Situé dans la localité de St. Davids à Niagara-on-the-Lake, Ravine Vineyard a pendant très longtemps été une exploitation agricole. Appartenant à la famille Lowrey depuis 1867, les premières vignes y ont été plantées deux ans plus tard, faisant du domaine l’un des plus anciens vignobles de la région. La culture d’arbre fruitier a néanmoins été la principale activité du domaine. Ce n’est que dans la seconde moitié du 20e siècle que les arbres fruitiers sont progressivement remplacés par des vignes, et en 2004 que sont plantés des cépages plus nobles tels que cabernet sauvignon, cabernet franc, merlot, chardonnay et riesling. Le domaine compte aujourd’hui près de 14 hectares de vignes cultivés en biodynamie (certifié biologique) situés dans la sous-appellation St. Davids Bench. Le premier millésime a été commercialisé en 2006. La salle de dégustation de Ravine se situe dans une maison patrimoniale, Woodruffe House, construite au début du 19e siècle. Le domaine abrite également un excellent restaurant dans lequel j’ai eu la chance de manger ainsi qu’une très jolie boutique mettant en valeur des produits locaux du terroir. Quant aux vins, ils sont vinifiés par l’oenologue Lydia Tomek. J’ai particulièrement aimé leurs riesling et cabernet franc ainsi que leur mousseux de méthode traditionnelle. ravinevineyard.com

Big Head

Situé à Niagara-on-the-Lake, Big Head Wines est une propriété familiale qui m’a vraiment impressionné par son côté innovant et la très grande qualité et diversité de ses vins. La famille Lipinski, Andrjez le fondateur et oenologue et Jakub son fils qui s’occupe des opérations, sont originaires de Pologne. La famille a immigré au Canada au début des années 90 et Andrjez produit du vin dans la région depuis 1998. Tous les vins sont vinifiés en macération carbonique avec des levures indigènes. Leur gamme de vins “RAW” faits uniquement à partir de monocépages, sont vinifiés en cuve de béton avec grappes entières et ne sont pas filtrés afin d’exprimer la plus pure expression du cépage. Le premier millésime commercialisé date de 2011, année au cours de laquelle Big Head a commencé comme un domaine virtuel. Pas évident de choisir entre les vins, car Big Head produit plus d’une quarantaine de cuvées, et j’en ai aimés beaucoup, mais comme il faut bien choisir, je dois avouer que j’ai beaucoup apprécié la gamme RAW, et en particulier, le riesling, le pinot noir, le malbec et la syrah. Dans la gamme régulière, j’ai aussi beaucoup aimé le viognier, le gewürztraminer et le vin de glace fait de riesling. Un domaine à découvrir de toute urgence! bigheadwines.ca

Southbrook Vineyards 

Créé en 2008 par Bill Redelmeier, Southbrook a été le premier domaine viticole au Canada à obtenir en 2010 la certification biologique et biodynamique à la fois pour son vignoble et sa cave. Situé à Niagara-on-the-Lake, la propriété compte 60 hectares incluant 24 hectares de vignes. Le pavillon d’accueil de Southbrook est certifié LEED®-Gold mettant de l’avant de nombreuses initiatives écologiques au niveau de la gestion de l’eau, des économies d’énergie, de l’utilisation de matériaux et de ressources durables et de la qualité de l’air intérieur. Les vins sont élégants et accessibles, et j’ai particulièrement apprécié leurs vins orange, leur chardonnay, leur rosé et leur cuvée de prestige appelée Poetica, faite de cabernet sauvignon avec une très petite portion de merlot et petit verdot. southbrook.com

Stratus

Situé à Niagara-on-the-Lake, Stratus Vineyards est un domaine qui m’a beaucoup impressionné tant au niveau de son engagement envers une viticulture durable, ses équipements à la fine pointe de la technologie et, c’est bien là le plus important, des vins d’une qualité exceptionnelle. Stratus a été créé au début des années 2000 par David Feldberg avec pour objectif de produire parmi les meilleurs vins de la région. Pour ce faire, plus de ⅔ des vignes du domaine a été replanté, la densité de plantation a été modifiée tout comme la variété des cépages. Le domaine a officiellement ouvert au public en 2005. Stratus possède aujourd’hui 22 hectares de vignes répartis sur plus d’une quarantaine de parcelles sur lesquelles le domaine cultive 16 cépages (11 rouge – 5 blanc). La cave à écoulement par gravité a été la première au monde à obtenir la certification LEED intégrale. Tous les transferts et soutirages de vin se font sans pompage et le millier de barriques du chai est maintenu à une température constante par la géothermie. L’œnologue Jean-Laurent Groux, originaire de la Vallée de la Loire, fait du vin dans la région de Niagara depuis les 30 dernières années! J’ai eu la chance de goûter à la plupart des vins produits par Stratus et ils sont tous d’une très grande qualité. Mention spéciale pour les cuvées Stratus Red et Stratus White, des assemblages de type bordelais absolument délicieux. J’ai également beaucoup apprécié leur chardonnay non filtré, leur gamay, leur sémillon ainsi que leur 100% petit verdot. Un domaine à visiter absolument si vous planifiez des visites à Niagara. stratuswines.com

Two Sisters

Situé sur la sous-appellation Niagara River à Niagara-on-the-Lake, Two Sisters s’est rapidement forgé une belle réputation pour la qualité de ses vins. Le vignoble a été planté en 2007, mais ce n’est qu’en 2014 que le domaine a ouvert ses portes au public. Le premier millésime commercialisé date de 2010. La propriété familiale créée par les sœurs Angela Marotta et Melissa Marotta-Paolicelli possède aujourd’hui près de 53 hectares de vignes, principalement plantées de cabernet franc, cabernet sauvignon, merlot, petit verdot, chardonnay, riesling et sauvignon blanc. Le domaine est doté d’une très belle salle de dégustation et d’un restaurant mettant en valeur la cuisine italienne. En ce qui a trait aux vins, ils sont vinifiés par Adam Pearce et ils sont tous de très grande qualité. Two Sisters est surtout connu pour ses vins rouges produits à partir de cépages bordelais. Si leurs cabernets franc, sauvignon, merlot et assemblages bordelais sont de très belle facture (mention spéciale pour la cuvée Eleventh Post, la plus accessible et abordable), j’ai surtout retenu leurs vins mousseux de méthode traditionnelle ainsi que leurs chardonnay et sauvignon blanc. Quant à leur cuvée signature, Stone Eagle, elle est superbe, si votre portefeuille vous le permet (140$). twosistersvineyards.com

Où dormir?

Lors de mon séjour dans la région, j’ai eu la chance de rester au 124 on Queen, un hôtel boutique, muni d’un spa flambant neuf situé au centre-ville de Niagara-on-the-Lake. Les chambres tout récemment rénovées sont superbes et le personnel aux petits soins. C’est sans aucun doute un des endroits les plus confortables pour séjourner au plus près des vignobles. 124queen.com

Plusieurs vignobles offrent des hébergements en plein coeur des vignes, entre autres, Vineland Estates, Alvento Winery ou 13th Street.

Parmi les autres hébergements à souligner : Riverbend Inn ou encore Inn on the Twenty.

Où manger?

Niagara est aussi une destination où l’offre gastronomique ne cesse de s’étoffer. Lors de mon séjour à Niagara-on-the-Lake, j’ai eu la chance de dîner au restaurant Treadwell. Je ne saurai trop recommander ce restaurant design à l’ambiance décontractée où on sert une cuisine du marché délicieuse. L’accord mets-vins entièrement local (à ma demande) était lui aussi au top. Un restaurant à ne pas manquer au centre-ville de Niagara-on-the-Lake. treadwellcuisine.com

Les vins de la région de Niagara

Bien entendu, de nombreux domaines viticoles offrent l’option de se restaurer sur place. The Restaurant at Pearl Morissette est l’un des plus réputés. Personnellement, j’ai particulièrement apprécié mon dîner au restaurant de Ravine Vineyard. Parmi les vignobles offrant le couvert, on trouve, entre autres, Trius, Two Sisters Vineyards, 13th Street Winery, Honsberger Estate, Vineland Estates, ou encore Peller Estates.

Je n’ai pas eu la chance de manger à ces restaurants (une prochaine fois j’espère), mais on m’a dit le plus grand bien de The Good Earth Food and Wine à Beamsville et Dispatch à St. Catharines.

Pour en savoir et planifier votre visite

Je ne saurais terminer mon article sans insister sur le fait que la région de Niagara constitue une destination oenotouristique de premier plan. Que ce soit pour y passer un week-end ou vos prochaines vacances, les domaines de la région ont tout mis en place pour recevoir les amateurs de vins dans les meilleures conditions.

Si vous souhaitez approfondir votre connaissance sur les vins de Niagara ou planifier une visite dans la région, je vous invite à consulter le site winecountryontario.ca.

Cet article est une collaboration avec Wine Country Ontario.

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Un peu d’histoire

La vallée du Rhône a toujours été un point de passage névralgique entre l’Europe septentrionale et le monde méditerranéen. Dès 125 av. J.-C., les Romains y plantèrent de la vigne, mais ce ne fut qu’à partir du XIVe siècle que les vins de la région commencèrent à traverser les frontières en se rendant notamment chez l’Italie voisine.

La cour pontificale qui était ponctuellement exilée à Avignon retourna à Rome tout en gardant un bon souvenir des vins de Châteauneuf et des Côtes du Rhône. D’ailleurs, de 1367 à 1370, le pape fit planter dans son jardin des vignes en provenance des Côtes du Rhône. Pendant des décennies, de nombreux emplois de la cour pontificale furent occupés par des membres de l’aristocratie avignonnaise qui firent donc livrer à Rome les vins de leur pays. L’export vers Rome continua tout le long qu’Avignon resta sous la dépendance de Rome au XVe et au XVIe siècle.

Au cours du XVIIe siècle, les vins de la vallée du Rhône commencèrent à percer le marché parisien et se retrouver à la table des rois de France. Mais ce n’est qu’au XVIIIe siècle que le vignoble des Côtes du Rhône et la viticulture rhodanienne prirent réellement leur essor en alimentant massivement la capitale française et connaissant également du succès sur le marché britannique.

L’année 1937 voit la création officielle de l’Appellation d’Origine Contrôlée – Côtes du Rhône.

© Syndicat des Côtes du Rhône

Situation géographique et quelques chiffres

Les vignobles de l’appellation Côtes du Rhône se répartissent sur 171 communes parcourant 6 départements français (Ardèche, Drôme, Gard, Loire, Rhône et Vaucluse). La limite nord du vignoble débute avec la ville de Vienne (Côtes du Rhône septentrionaux) puis le vignoble s’étire tout le long du Rhône jusqu’à la ville d’Avignon (Côtes du Rhône méridionaux).

Sur les 51 279 hectares du vignoble des Côtes du Rhône, on produit en très grande partie du vin rouge (87 % de la production), mais aussi un peu de rosé (8 %) et de blanc (5 %). On y produit 1 310 738 hl de vin dont un peu plus du tiers est destiné à l’export. L’essentiel de la production provient du vignoble méridional au sein duquel l’encépagement des vignes est dominé par le grenache (40 % au minimum). La syrah quant à elle est très présente dans la partie méridionale des Côtes du Rhône. À eux seuls, Côtes du Rhône et Côtes du Rhône Villages représentent 59% de la production totale des vins de la Vallée du Rhône.

Sols et climats

Sur l’appellation Côtes du Rhône, on retrouve principalement cinq types de sols : les sols à galets aux terres argileuses ; les sols caillouteux et sols d’épandage caillouteux propices à l’élaboration de vins de garde, les sols lœssiques et les sols sablonneux, qui donnent de meilleurs résultats pour la production de vins rosés, blancs et rouges plus légers.

Le vignoble de Côtes du Rhône bénéficie d’un climat méditerranéen, tempéré par le mistral, ce vent frais et puissant qui souffle vers le sud tout le long de la Vallée du Rhône. Les étés sont chauds et secs, entrecoupés d’orages parfois violents, et les hivers doux caractérisés par des précipitations peu fréquentes.

Cépages cultivés

L’appellation Côtes du Rhône autorise officiellement la culture d’une vingtaine de cépages. En rouge, le cépage majoritaire est le grenache, suivi de la syrah et du mourvèdre. À l’exception des vins de la partie septentrionale produits principalement à partir du cépage syrah, les vins rouges et rosés doivent comporter au moins 30 % de grenache et l’ensemble Grenache/Syrah/Mourvèdre doit représenter au moins 70 % de l’assemblage. On trouve aussi du cinsault qui peut entrer dans la fabrication de rouge ou de rosé et d’autres cépages tels que carignan, counoise, muscardin, vaccarèse, terret, etc.

En blanc, 80 % des cépages plantés sont du grenache blanc, souvent assemblé avec clairette, marsanne, roussanne, bourboulenc et viognier.

Un amour réciproque entre le Québec et les vins des Côtes du Rhône

Je le disais en préambule, 2021 marque le 100e anniversaire de la SAQ. L’amour des Québécois pour les vins de la région ne s’est jamais démenti et les exportations vers le Québec ont connu une croissance significative au cours des dernières années. Les vignerons de l’appellation ont souhaité rendre un hommage à la SAQ pour souligner cette relation commerciale de longue date et la remercier d’offrir aux Québécois une sélection des vins de la région si nombreuse et qualitative. Plusieurs vignerons témoignent dans la courte vidéo ci-dessous que je vous invite à visionner.

Une destination oenotouristique de premier choix

Je ne saurais terminer mon article sans vous informer que les Côtes du Rhône constituent une destination touristique de première importance. Que ce soit pour y passer un week-end ou vos prochaines vacances, les domaines de l’appellation ont tout mis en place pour recevoir les amateurs de vins dans les meilleures conditions.

À ce titre, l’initiative « Rendez-Vous Terroirs » a mis en place une offre oenotouristique particulièrement vaste et étoffée dans la Vallée du Rhône. Sur le site, on y retrouve notamment 88 propriétés viticoles proposant près de 220 activités !

Pour en savoir plus sur les vins des Côtes du Rhône

Si vous souhaitez approfondir votre connaissance sur les vins des Côtes du Rhône, je vous encourage à consulter le site www.cotesdurhone.com. Et pourquoi pas planifier vos prochaines vacances dans la région ?

Cet article est une collaboration avec les vins des Côtes du Rhône.

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Les critères de conservation optimale du vin

Tout amateur de vin qui se respecte souhaite généralement faire vieillir ses bouteilles de vin dans les meilleures conditions. Et pour ce faire, il est important de toujours garder à l’esprit les critères qui font qu’un vin vieillira dans des conditions optimales, à savoir une température constante, une hygrométrie adaptée, l’obscurité, l’absence de vibration et une circulation de l’air adéquate.

Température

La température idéale pour faire vieillir un vin tourne autour de 12 °C (à une température plus élevée, le vin aura tendance à évoluer plus rapidement, et à une température moindre trop lentement). Autre aspect important, la stabilité de la température, car trop de variations nuisent au vin. Le modèle COSY d’ArteVino dispose d’une isolation en mousse Polyuréthane et de parois intérieures en aluminium permettant une répartition effective de la température à l’intérieur du cellier. De plus, il est doté d’un système de refroidissement ultra-performant ainsi que d’une résistance chauffante pour stabiliser la température. COSY affiche en permanence la température réelle de la cave pour permettre un contrôle constant de celle-ci en un clin d’œil.

Hygrométrie

L’hygrométrie, à savoir le taux d’humidité à l’intérieur de votre armoire à vin, devrait toujours fluctuer entre 65 et 80 %. En deçà et sur une période prolongée, les bouchons de liège risquent de s’assécher et le vin de fuir. Un surplus d’humidité, quant à lui, peut causer de la moisissure et endommager bouchons et étiquettes. L’armoire COSY est construite avec des parois intérieures en aluminium stuccoté très efficaces contre la condensation qui permettent d’assurer une bonne répartition de l’humidité. Enfin, COSY vient avec une cassette d’humidité remplie de billes d’argile qui ont pour effet d’amener plus d’humidité si nécessaire (notamment si vous vivez dans un endroit particulièrement sec). COSY permet également d’afficher le taux d’humidité à l’intérieur de la cave pour vous permettre de le vérifier et le corriger au besoin.

Obscurité

La lumière est l’ennemi du vin. Les rayons ultraviolets entraînent une dégradation des tannins, c’est pourquoi il est grandement conseillé de conserver vos vins dans l’obscurité. Privilégiez donc une armoire qui est dotée d’une porte pleine ou d’une porte vitrée qui est traitée pour filtrer les rayons ultraviolets. Le traitement anti-U.V. des portes vitrées équipant le modèle COSY assure un taux de de filtration des rayons de 97 %.

L’absence de vibration

Les vibrations sont néfastes à l’évolution du vin sur le long terme et ne pardonnent pas sur les crus les plus anciens qui s’avèrent souvent très fragiles. L’isolation en mousse Polyuréthane du modèle COSY permet d’éviter une mise en route fréquente du compresseur et donc de limiter les vibrations. D’ailleurs le compresseur en question est isolé du reste de la cave et repose sur des silentblocs. COSY est équipé de 2 pieds vérin réglables afin d’assurer une bonne stabilité. Enfin, les clayettes de rangement des bouteilles ne reposent pas directement sur les parois ni sur l’arrière de la cave afin d’éviter toute possibilité de vibrations.

La circulation de l’air

Il s’agit du dernier critère à ne pas oublier. Un air qui ne circule pas et qui n’est pas renouvelé peut engendrer le développement de moisissures et de bactéries. La différence de pression qui se crée entre les deux ouvertures dans la cave COSY permet à l’air à l’intérieur de l’armoire de circuler et de se renouveler (l’air chaud monte et l’air froid descend).

Mon avis sur le modèle ArteVino COSY

LES PLUS
. Une cave à la fine pointe de la technologie pour conserver vos précieux flacons dans les meilleures conditions
. Matériaux de qualité
. Très silencieux
. Fiable
. Encastrable ou en pose libre
. 2 modèles d’armoire : une cave de vieillissement et une cave de service
. Un savoir-faire et une expertise reconnus
. Fabriquée en France

LES MOINS
. Une capacité de stockage de seulement 39 bouteilles (qui passe néanmoins à 52 en mode stockage pour optimiser la capacité de la cave)
. Le prix

J’ai utilisé la cave COSY depuis maintenant un peu plus de 6 mois et je dois dire que je n’ai vraiment que du positif à partager avec vous. Dès réception de la cave, j’ai tout de suite constaté qu’elle était construite avec des matériaux de qualité. À plusieurs reprises, j’ai vérifié la température et le taux d’humidité réels avec un thermomètre et un hygromètre et le test s’est toujours avéré exact. Quant au taux d’hygrométrie de la cave, il n’a jamais baissé sous les 60 %

Ma cave est située dans la salle à manger et j’ai été très positivement surpris par le très faible niveau de bruit qu’elle génère. On entend à peine le compresseur quand il se met en marche.

Je trouve ça particulièrement judicieux qu’ArteVino ait décidé de décliner sa cave en deux modèles : une cave de vieillissement et une cave de service. J’ai personnellement testé la cave de vieillissement, mais avec un peu de recul, j’aurais peut-être dû opter pour celle de service qui permet de servir vos vins à la bonne température (je possède en effet déjà deux caves de vieillissement).

Pour un grand amateur de vin comme moi, la capacité de 39 à 52 bouteilles peut apparaître très minime, mais le modèle COSY s’adresse avant tout à des amateurs de vins ayant peu d’espace ou souhaitant avoir une cave à vin haut de gamme dans leur cuisine (le modèle est encastrable). Et quant au prix, je le concède, il se situe dans la fourchette haute, mais le prix est selon moi totalement justifié. Je préfère personnellement payer plus cher et posséder ce qui se fait de mieux en termes de technologie de conservation et de vieillissement du vin. La tranquillité d’esprit est aussi très importante. ArteVino est une marque du Groupe EuroCave, un chef de file mondial de la conservation et du service du vin. Il n’y a donc aucun doute à avoir sur la qualité et la fiabilité du produit qui est construit en France. Je possède moi-même deux celliers EuroCave, dont un a déjà plus d’une quinzaine d’années, et ils fonctionnent comme un charme ! Au final, tout est une question de choix, on peut toujours payer moins cher, mais ne vous attendez pas au même niveau de qualité… Et si des problèmes ou des réparations apparaissent plus vite que prévus, l’économie initiale n’en vaudrait finalement peut-être pas la chandelle…

J’espère vous avoir éclairé et n’hésitez pas à me contacter si vous avez des questions sur le modèle ArteVino COSY ou des questions plus générales sur l’achat d’une armoire à vins.

Pour en savoir plus sur le modèle ArteVino COSY, cliquez ici.

Cet article est une collaboration avec ArteVino. J’ai reçu le modèle COSY de la part de la marque afin de le tester et partager avec vous mon opinion sur le produit. Je n’ai donc pas été rémunéré par la marque pour écrire cet article.

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Situation géographique et tradition séculaire

La région de Conegliano Valdobbiadene se trouve au nord-est de l’Italie, à seulement une cinquantaine de kilomètres de Venise et environ une centaine de kilomètres de la chaîne montagneuse des Dolomites.

L’élaboration de vin dans le Conegliano Valdobbiadene remonte aussi loin que l’Antiquité, mais ce n’est qu’à partir de la seconde moitié du 18e siècle qu’on retrouve une trace écrite de production de vin. En 1876, l’École œnologique de Conegliano devient la première école du genre en Italie. Le Consorzio di Tutela del Prosecco di Conegliano e Valdobbiadene quant à lui est créé en 1962 et l’appellation D.O.C. Prosecco di Conegliano Valdobbiadene suit en 1969. Il faudra néanmoins attendre 2009 pour que la région obtienne le statut de D.O.C.G., le niveau d’appellation le plus qualitatif du pays.

Dix ans après l’obtention de la D.O.C.G., Conegliano Valdobbiadene est inscrit au renommé Patrimoine mondial de l’UNESCO. Cette reconnaissance internationale vient célébrer l’incroyable tradition viticole de la région et ses paysages vallonnés à couper le souffle, parsemés de vignes en terrasses façonnées par l’homme.

La Route du Prosecco

La région de Conegliano Valdobbiadene fait figure de précurseur en Italie en ce qui a trait à l’œnotourisme. Tracée en 1966, la Strada del Prosecco e Vini dei Colli Conegliano Valdobbiadene, plus communément appelée Route du Prosecco, constitue la première « route des vins » d’Italie. Elle relie la ville de Valdobbiadene à Conegliano, compte 15 communes différentes et plus de 3 000 petits producteurs. La route se caractérise par une succession de collines aux versants pentus et recouverts de vignes, qui rendent presque impossible toute mécanisation. On y retrouve les fameux ciglioni, qu’on peut décrire comme de petites parcelles de vignes plantées sur d’étroites terrasses.

Un attrait touristique riche et diversifié

Au parcours principal d’environ 90 kilomètres de la Route du Prosecco s’ajoutent trois autres itinéraires thématiques qui permettent de découvrir les multiples attractions historiques et artistiques ainsi que les crus les plus prestigieux de la région.

On y retrouve des monuments historiques, des villas aristocratiques, des bâtiments religieux et d’anciennes sources d’eau chaude. Les villages de Conegliano, Pieve di Soligo, Valdobbiadene et Vittorio Veneto, entre autres, valent tous qu’on s’y arrête pour les découvrir. Sans oublier la possibilité de profiter d’une cuisine régionale et de produits typiques de grande qualité et de la grande hospitalité des habitants de la région.

Dégustation de Prosecco Superiore

Bien entendu, un séjour dans le Conegliano Valdobbiadene serait incomplet sans une dégustation de Prosecco Superiore DOCG avec et animé par un producteur de la région. Comme vous pouvez l’imaginer, ce n’est pas évident de choisir, mais le site web de l’appellation répertorie tous les domaines ouverts à la visite. Vous pouvez même affiner votre recherche : dégustation, visite du vignoble, visite de la cave, restaurant ou logement sur place. Pour ce faire, visiter le https://www.prosecco.it/fr/caves/

Pour en savoir plus et planifier votre visite

Alors, convaincu de venir faire un tour dans le Conegliano Valdobbiadene ? Avant la pandémie, la région recevait plus d’un demi-million de touristes par an, serez-vous l’un des prochains ?

Le site du Consortium est évidemment une source intarissable d’information sur la région : présentation de l’appellation et historique du Prosecco Superiore DOCG, quoi visiter, ou déguster, ou dormir, ou manger, etc. Consultez https://www.coneglianovaldobbiadene.it/.

Le Consortium publie également régulièrement un magazine Visit Conegliano Valdobbiadene qui propose une multitude d’activités en fonction de la saison. Cela s’avère donc également une lecture intéressante afin de planifier votre séjour qu’il soit printanier, estival, automnal ou hivernal, car le Conegliano Valdobbiadene se visite à longueur d’année. Pour plus d’information : https://www.coneglianovaldobbiadene.it/category/visit-conegliano-valdobbiadene/

Amateurs de bulles et d’œnotourisme, le Conegliano Valdobbiadene devrait se retrouver en haut de votre liste pour votre prochaine escapade viticole. N’hésitez pas à consulter également le site prosecco.it.

Cet article est une collaboration avec le Consortium Conegliano Valdobbiadene.

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Une multitude d’accords

Les différents niveaux d’appellations à Chablis produisent des vins aux profils divers permettant une foule de possibilités à table. Les vins de Chablis se révèlent de très beaux vins de repas. Leur fraîcheur, leur minéralité et leur tension en font des vins faciles à marier à table.

Les notes salines et iodées que l’on retrouve dans les vins de Chablis en font des vins qui se marient très bien avec les fruits de mer. Les huîtres, par exemple, constituent des compagnons, notamment pour les Chablis qui ont été élevés en cuve. Sushis, sashimis, carpaccios de pétoncles et plateaux de fruits de mer sont également d’excellents choix.

Les vins de Chablis s’associent également très bien avec le poisson. Privilégiez les Petit Chablis et Chablis avec des poissons grillés ou pochés, les Chablis Premier crus et Chablis Grand Cru avec les poissons plus gras ou en sauce (beurre blanc, sauce armoricaine, sauce à la crème, sauce hollandaise, etc.).  Plus le plat est complexe en termes de saveurs, plus il est recommandé d’aller vers les Chablis Premier Cru et Grand Cru, qui sont plus à même de s’accorder avec des goûts et des parfums plus marqués.

Les coquillages et les crustacés sont aussi des accords naturels avec les vins de Chablis. Homards, langoustines, crabe, moules, palourdes, crevettes et coquilles Saint-Jacques font de très beaux accords. Les viandes blanches fonctionnent également très bien comme le porc laqué ou la blanquette de veau.

Vous aimez les champignons? Les champignons aiment aussi beaucoup le Chablis. Un peu de beurre et d’ail et le tour est joué. Les champignons farcis ou un risotto à la truffe se marieront également très bien avec un Chablis Premier Cru ou Grand Cru qui a un peu d’âge. Enfin, n’oubliez pas les fromages et plus particulièrement les fromages de chèvre.

Comme vous pouvez le constater, les vins de Chablis offrent une multitude de possibilités à table. Maintenant, j’aimerais vous présenter trois accords que j’ai personnellement testés et appréciés.

Petit Chablis et sauté de porc d’inspiration asiatique

Un plat de nouilles chinoises avec des saveurs marquées comme la sauce soya, l’ail ou encore l’huile de sésame grillée réclame un vin plein de vivacité comme un Petit Chablis. Celui produit par Clotilde Davenne, vif et plein de fraîcheur avec ses notes de fleurs blanches et d’agrumes, s’est avéré un compagnon idéal pour ce plat. La recette est disponible sur le blogue des vins de Chablis en cliquant ici. Comme j’aime toujours apporter une petite touche personnelle à chaque plat, et comme je suis un grand amateur de plats relevés, j’ai décidé d’y ajouter une bonne dose de piments d’Espelette. La fraîcheur du Petit Chablis est venue atténuer le piquant du piment. N’hésitez donc pas à penser Petit Chablis sur des plats épicés tels que des currys par exemple.

Chablis et saumon laqué au sirop d’érable

Rien que le titre de la recette est un délice! Quel magnifique accord que ce saumon laqué et caramélisé à la sauce soya et au sirop d’érable accompagné d’une salade de fenouil agrémentée d’une vinaigrette à l’huile d’olive, moutarde et citron. On retrouve dans ce plat une panoplie de saveurs et le côté sucré-salé du saumon s’harmonisait parfaitement à l’acidité vibrante et la belle minéralité de ce Chablis produit par Daniel Dampt & Fils. De jolies notes de pommes vertes et de citron confit sur une belle et longue finale minérale. Un vrai délice ! Si vous voulez la recette, direction le site web des vins de Chablis ici.

Chablis Premier Cru et Linguine alla Vongole

Troisième accord testé et approuvé, un Chablis Premier Cru Les Fourneaux de Corinne et Jean-Pierre Grossot avec un plat de linguini alla vongole (linguine aux palourdes). Le côté iodé puissant des palourdes associé à la saveur de l’ail et au côté herbacé du persil n’est pas facile à marier. Mais avec ses notes de fruits jaunes, de tilleul, son côté légèrement beurré, une tension remarquable et une longue finale saline, je ne pouvais imaginer meilleur accord que ce délicieux Chablis Premier Cru! Ma fille de trois ans m’a dit que le vin sentait bon et que les palourdes étaient succulentes, que puis-je ajouter de plus? Pour la recette, c’est ici.

Pour plus d’idées de recettes

Le site web des vins de Chablis propose une myriade de recettes et d’accords mets-vins, alors n’hésitez pas à le consulter pour d’autres suggestions gourmandes en cliquant ici.

Si vous souhaitez également en savoir plus sur les vins de Chablis, je vous invite à consulter mon article sur le sujet au lien suivant : https://www.vino2travel.com/les-vins-de-chablis/

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Un peu d’histoire

Si on trouvait probablement déjà des vignes à l’époque des Gaulois, ce sont les Romains qui les implantèrent dans la région. Arrachées sous le règne de l’empereur Domitien, les vignes furent replantées par l’empereur Probus il y a 18 siècles ! Ce sont néanmoins les ordres monastiques et plus particulièrement les moines cisterciens qui furent les réels responsables du développement de la viticulture à Chablis aux XIIe et XIIIe siècles. On trouvait alors déjà à cette époque les vins de Chablis à la table des Rois de France.

À la fin du XIXe siècle, le vignoble chablisien a été durement frappé par la crise du phylloxera, ensuite les deux guerres mondiales ont également porté un coup dur à la viticulture locale. Au sortir de la Deuxième Guerre mondiale, on ne comptait plus à Chablis que 550 hectares de vigne. Il faudra attendre les années 60 et 70 pour voir de nouveau le vignoble se développer et prospérer.

Situation géographique et quelques chiffres

Le vignoble de Chablis est localisé dans le département de l’Yonne au nord de la Bourgogne à 186 kilomètres de Paris, à un peu plus de deux heures de route de la capitale. La ville la plus proche, Auxerre, se situe à une vingtaine de kilomètres.

La surface du vignoble chablisien s’étend aujourd’hui sur 5 771 ha et le vin produit représente 18 % du volume de vins produit en Bourgogne. Presque une bouteille de Bourgogne sur cinq est donc un vin de Chablis ! On dénombre à Chablis 379 domaines viticoles, une coopérative (qui représente tout de même un quart de la production) ainsi que 37 maisons de négoce.

Un seul cépage : le Chardonnay

Les vins de Chablis sont tous l’expression d’un seul cépage : le Chardonnay. Appelé autrefois Beaunois à Chablis, ce cépage d’origine bourguignonne se retrouve de nos jours cultivés partout sur la planète. Il exprime néanmoins à Chablis un caractère tout à fait unique issu d’une tradition séculaire et d’un terroir exceptionnel.

Vis-à-vis du reste de la Bourgogne, Chablis a également une particularité au niveau de l’usage des fûts dans le processus de vinification. À Chablis, on recourt à l’élevage en fûts avec parcimonie, et quand c’est le cas bien souvent à des fûts usagés. L’explication est historique. Il y a très longtemps, les vins étaient livrés par bateau en fût à Paris. Les fûts étaient ensuite renvoyés à Chablis pour être remplis à nouveau, ce qui explique qu’il n’y a pas de tradition de bois neuf à Chablis, comme on peut la trouver sur d’autres appellations bourguignonnes comme Meursault.

Le terroir de Chablis

Chablis constitue un vignoble de bassin sédimentaire avec des sols peu fertiles et calcaires sur lesquels le Chardonnay a trouvé un terroir de prédilection. Ce sous-sol à Chablis appelé kimméridgien est vieux de 150 millions d’années. On y trouve des marnes grises et des bancs de calcaire riches en fossiles d’Exogyra virgula, dans lesquels les vins de Chablis puisent leur pureté et leur minéralité.

Situé au nord de la Bourgogne, à proximité de la Champagne, le vignoble chablisien bénéficie d’un climat semi-continental, avec un hiver long et froid et un été chaud. Le gel de printemps est également une caractéristique du vignoble à Chablis qui peut avoir un impact dramatique sur la vigne comme on a pu le voir notamment ces trois dernières années. Les vignerons de Chablis ont dû apprendre à vivre avec ces aléas climatiques et les combattre (aspersion, chaufferettes, bougies, toiles antigel, etc.).

Quatre appellations

Les vins de Chablis se déclinent sous quatre appellations qui se distinguent par des aires de production géographiquement délimitées et des conditions de production spécifiques : Petit Chablis, Chablis, Chablis Premier Cru et Chablis Grand Cru

Petit Chablis est une appellation qui peut être produite sur l’ensemble des communes du chablisien. Elle représente 19 % de la production des vins de Chablis. Elle est aussi la seule des quatre appellations dont les vignes ne sont pas plantées dans un sol kimméridgien, mais plutôt un sol portlandien (plus jeune) de marne et de calcaire avec parfois des sols limoneux et sableux, mais ne contenant pas les fameuses huîtres fossilisées dénommées Exogyra virgula. Les vins ont donc un caractère moins salin et sont généralement destinés à être bus en jeunesse (garde de deux-trois ans).

L’appellation Chablis, quant à elle, avec ses fameux sols kimméridgiens, constitue la plus vaste du vignoble chablisien avec 66 % de la production totale.

L’appellation Chablis Premier Cru représente 14 % de la production chablisienne. On y dénombre 40 Climats qui se répartissent entre la rive droite et la rive gauche de la rivière Serein. Par Climat, on entend en Bourgogne une parcelle de vigne soigneusement délimitée et reconnue depuis des siècles pour ses conditions géologiques et climatiques uniques. D’ailleurs, les Climats du vignoble de Bourgogne sont inscrits au patrimoine de l’UNESCO depuis 2015. La mention la plus ancienne du terme Climat dans le vignoble chablisien date de 1537. Les Chablis Premier Cru ont un potentiel de garde de 5 à 10 ans, parfois plus.

Enfin, l’appellation Chablis Grand Cru constitue l’élite du vignoble chablisien avec seulement 101 hectares de vignes, représentant juste 1 % de la production totale. On y dénombre 7 Climats, tous situés sur la rive droite du Serein : Blanchot, Bougros, Les Clos, Grenouilles, Preuses, Valmur et Vaudésir. Les Chablis Grands Crus sont des vins de garde (10 à 15 ans, voire plus) qui demandent un peu de temps pour exprimer leur plein potentiel.

Pour en savoir plus sur les vins de Chablis

Si vous souhaitez approfondir votre connaissance sur les vins de Chablis, je vous encourage à consulter le site de https://www.chablis.fr/. Et pourquoi pas planifier vos prochaines vacances à Chablis, une destination oenotouristique de premier choix.

Il y a un aspect que je n’ai pas abordé dans cet article, il s’agit du service et des accords mets-vins de Chablis, mais ce sera l’objet d’un second article très bientôt !

Cet article est une collaboration avec Les Vins de Chablis.

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Un peu d’histoire

Si encore aujourd’hui on ne sait pas trop qui des Phéniciens, des Grecs, ou des Romains ont amené la vigne au Portugal (jadis appelée Lusitanie), tout le monde s’accorde généralement pour dire que l’élaboration de vin dans la région du Douro a connu son véritable essor à la fin du 17e siècle. L’Angleterre, en raison du blocus imposé par la France de Louis XIV, découvre les vins de la région du Douro et les exporte en très grande quantité vers ses côtes. À cette époque, le vin supportait néanmoins très mal le voyage en raison des conditions de transport. C’est alors qu’on décida de « muter » le vin en y ajoutant de l’eau-de-vie afin qu’il puisse survivre au long transport maritime. Ainsi est né le vin de Porto !

Situation géographique

Parsemé de vignes centenaires cultivées en terrasses et classées au patrimoine mondial de l’UNESCO, le Douro est à n’en pas douter une des plus belles régions viticoles au monde. Sur les quelque 40 000 hectares de vignobles que compte le Douro, plus de la moitié est située sur des pentes dont l’inclinaison dépasse les 30 % façonnant cet incroyable paysage viticole. La région suit le cours sinueux du fleuve Douro depuis la frontière espagnole jusqu’à la ville de Mesão Frio, située à environ une centaine de kilomètres de la ville portuaire de Porto.

La production du Porto

Le Porto est un vin fortifié, ce qui signifie qu’on ajoute de l’alcool alimentaire au vin lors de la fermentation alcoolique. L’ajout d’eau-de-vie en cours de fermentation, opération appelée mutage ou coupage, permet d’arrêter le processus de fermentation et donc de conserver une partie du sucre résiduel afin d’obtenir un vin doux, rond et opulent. Le vin muté est par la suite vieilli dans les chais en bouteille ou en barrique. Le vin de Porto est classé comme très doux, doux, demi-sec ou extra sec. Le niveau de sucre du vin relève du choix de fabrication, à savoir quand la fermentation est interrompue. Mais ne vous y méprenez pas, le Porto reste toujours sucré. Extra sec ne signifie pas qu’il n’y a pas de sucre, mais plutôt qu’il s’agit d’un Porto avec les taux de sucre les moins élevés, mais cela reste tout de même un vin doux !

Les différentes catégories de Porto

On peut classer les vins de Porto selon deux catégories en fonction de leur méthode de vieillissement : le style Ruby et le style Tawny. Les vins de Porto de style Ruby ont une couleur plus ou moins intense, dans lesquels on tente de conserver le fruit et la vigueur de vins jeunes. On trouve dans cette catégorie les Ruby, les Reserva, les Late Bottled Vintage (LBV) et les Vintage (par ordre croissant de qualité). Le LBV est un Porto Ruby d’un seul millésime, sélectionné pour sa grande qualité et mis en bouteille après un vieillissement de quatre à six ans. S’ils sont souvent prêts à être dégustés dès la mise en bouteille, certains peuvent poursuivre leur vieillissement en bouteille. Quant au Porto Vintage, qui est considéré comme le plus noble, il s’agit du seul Porto qui vieillit uniquement en bouteille. Fait de raisins cueillis la même année et mis en bouteille deux à trois ans après la vendange, le Porto Vintage a une telle concentration et trame tannique qu’il est taillé pour la garde. Ils vieillissent admirablement bien en bouteille et pourront être gardés très longtemps (plusieurs décennies, voire un siècle pour ceux issus des plus grands millésimes). Enfin, on trouve aussi des Porto Single Quinta Vintage, qui sont des Porto Vintage produits à partir d’un seul et même vignoble ou parcelle !

Les Portos de style Tawny sont des vins d’assemblage provenant de vins qui sont à des stades de maturité différents en fonction de leur vieillissement en fûts et en tonneaux. La robe des Portos Tawny est généralement moins intense et le bouquet évoque souvent des arômes de fruits secs et de bois. On retrouve plusieurs catégories : Tawny, Tawny Reserva, Tawny avec indication d’âge (10, 20, 30 ou 40 ans) qui sont des vins d’assemblage de plusieurs années et Colheita qui lui représente un millésime en particulier (ces Porto Tawny d’une seule récolte vieillissent pendant une période minimum de sept ans en fûts). À la différence des Porto Vintage qui peuvent vieillir et évoluer pendant très longtemps, les Tawny peuvent être consommés dès leur mise en bouteille et n’évolueront pas avec le temps.

On trouve aussi des vins de Porto Blanc (fait avec des cépages blancs). Leurs styles se déclinent en fonction de leur mode de vieillissement et de leur niveau en sucre. Enfin, on trouve également des Portos Rosés, obtenus à l’aide d’une courte macération avec des raisins rouges, généralement très fruités et devant être consommés jeunes.

Le service et la conservation du Porto

Étant donné le haut taux d’alcool des vins de Porto, il est vivement déconseillé de les servir à température pièce. Les vins devront toujours être rafraîchis pour être servis. Comme le meilleur moyen de les conserver est dans le froid, le plus simple est de sortir la bouteille du réfrigérateur de verser dans un verre et d’attendre que le vin se réchauffe à la température appropriée. Les Portos Rosé et Blanc pourront être appréciés entre 5 et 10 °C, les Portos de style Tawny entre 10 et 14 °C et ceux de style Ruby entre 12 et 16 °C.

Une fois la bouteille ouverte, la conservation des vins de Porto variera en fonction du type de vin. Les Portos Vintage n’ayant pas été exposés à l’oxygène depuis leur embouteillage, ils devront donc être consommés rapidement après ouverture, en général un jour ou deux. Même chose pour les LBV. Les Ruby Réserve pourront être conservés une dizaine de jours, les Tawny Réserve 3 à 4 semaines. Quant aux Tawny ou Porto Blanc avec mention d’âge (10 – 20 – 30 ou 40), qui eux, ont été exposés à l’oxygène de façon prolongée lors de leur vieillissement en fûts, ils peuvent être conservés de 1 mois pour les plus jeunes à 4 mois pour les plus âgés, idem pour les Colheita.

Accords gastronomiques avec les vins de Porto

La grande diversité de style des vins de Porto permet de les associer à une multitude de mets différents. On pourra les apprécier à différentes occasions de l’apéritif au dessert. Le Porto Blanc par exemple peut admirablement se marier au saumon et autres poissons fumés, à une salade exotique, des tempuras de légumes ou encore une tarte au citron. Essayez un Tawny 10 ans avec un pâté en croûte, une volaille farcie, des plats à base de noix ou une crème brûlée et un Tawny plus âgé avec du foie gras ou des fromages puissants comme le parmesan. Quant aux LBV, pourquoi pas tenter une pizza Margarita, un steak au poivre ou une mousse au chocolat ? Enfin avec un Porto Vintage, on peut imaginer de l’associer à du gibier, un fondant au chocolat noir ou des fromages à pâtes persillées comme le roquefort, le stilton ou le gorgonzola.

Pour en savoir plus

Si vous souhaitez approfondir votre connaissance du monde fascinant du Porto, je vous encourage à consulter le site de l’Institut des Vins du Douro et de Porto au lien suivant : https://www.ivdp.pt/. Et pourquoi pas aussi planifier de futures vacances à Porto et dans le Douro?

Cet article est une collaboration avec l’Institut des Vins du Douro et de Porto (IVDP).

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Une tradition viticole qui a traversé les siècles

La production de vin dans le Conegliano Valdobbiadene existe depuis l’Antiquité. Au VI^e siècle, l’évêque de Poitiers Saint Venance Fortunat, décrivait d’ailleurs sa terre d’origine le Valdobbiadene, de « lieu où bourgeonne la vigne sous la haute montagne et où la verdure luxuriante protège les zones les plus dénudées ». Ce n’est néanmoins qu’à partir de la seconde moitié du XVIII^e siècle qu’on retrace la production de vin. En 1876, la région a vu naître l’École œnologique de Conegliano, la première école en son genre en Italie. En 1962, 11 producteurs de Prosecco mettent leurs efforts en commun pour créer le Consorzio di Tutela del Prosecco di Conegliano et Valdobbiadene. Quatre ans plus tard, une route du Prosecco (Strada del Prosecco) voit également le jour. L’appellation D.O.C. Prosecco di Conegliano Valdobbiadene suivra en 1969, mais il faudra attendre 2009 pour qu’elle obtienne le statut de D.O.C.G. (la 44^e D.O.C.G. reconnue en Italie).

Désignation au Patrimoine mondial de l’UNESCO

Dix ans après l’obtention de la D.O.C.G., les collines de Conegliano Valdobbiadene sont inscrites au prestigieux Patrimoine mondial de l’UNESCO. Cette reconnaissance internationale met l’accent sur l’incroyable tradition viticole de la région et ses paysages vallonnés à couper le souffle, parsemés de vignes en terrasses façonnées par l’homme.

La région

La zone de Conegliano Valdobbiadene se situe au nord-est de l’Italie, à seulement une cinquantaine de kilomètres de Venise et environ une centaine de kilomètres des Dolomites. La région est caractérisée par une succession de collines aux versants pentus et recouverts de vignes, rendant presque impossible toute mécanisation. D’ailleurs les vendanges sont la plupart du temps effectuées à la main. La D.O.C.G. Conegliano Valdobbiadene Prosecco Superiore se divise en plus d’un millier de petits producteurs qui y font pousser du raisin depuis des générations, perpétuant la tradition viticole. Les terroirs les plus prestigieux de l’appellation se trouvent dans le Superiore di Cartizze sur la commune de Valdobbiadene, produisant les proseccos les plus fins et les plus recherchés.

Les vins

Le prosecco peut être produit dans trois zones différentes dans le nord-est de l’Italie, mais la zone de la D.O.C.G. Conegliano Valdobbiadene constitue le cœur historique de la production du fameux vin mousseux italien, là où tout a commencé. Le prosecco peut être produit comme un vin mousseux (spumante) ou légèrement pétillant (frizzante). Il se décline selon son niveau de sucre d’extra brut (le plus sec) à dry (le plus sucré) résultant dans des profils de vins très différents. Les vins de Conegliano Valdobbiadene Prosecco Superiore doivent contenir au moins 85 % de glera, le cépage emblématique de la région. On y trouve parfois d’autres cépages locaux moins connus comme verdiso, bianchetta, perera and glera lunga. Quant à la méthode de production, tous les vins doivent être obligatoirement issus de la méthode charmat ou cuve close, plus connue en Italie sous le nom de méthode Martinotti (la prise de mousse se fait dans une cuve close en acier inoxydable gardée sous pression).

Pour en savoir plus

Si vous êtes amateur de bulles et d’œnotourisme, Conegliano Valdobbiadene devrait assurément se retrouver en haut de votre liste quand il s’agit de préparer vos prochaines vacances. Pour en savoir plus sur l’appellation, je vous invite à consulter le site prosecco.it.

Cet article est une collaboration avec le Consortium Conegliano Valdobbiadene.

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